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... Et Ce Que Je Fais...

  • : PAROLIERE ASTRANEA
  • : Parolière à mes heures, je suis passionnée par l'écriture. Sur auteur-parolier, LE site de référence, découvrez la convivialité qui règne autour de tous ces mots qui deviennent " magiques " lorsqu'ils qu'ils forment un couplet, un refrain... Bref, une chanson. Jamais anodine, la chanson car elle se rapporte toujours à une histoire : gaie, triste, émouvante ou drôle. Comme celle que nous chantons... tous... un jour.
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  • PAROLIERE ASTRANEA
  • Parolière amoureuse de ces si jolis mots qui soignent ces si vilains maux… à la recherche de si jolies musiques pour adoucir vos mœurs… propose ses textes aux musiciens et interprètes.
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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 01:02
Nouvelle venue sur le net, je viens un petit peu raconter ma vie . Enfin, je vous rassure, pas tout...

L'écriture est ma passion, forcément, sinon je ne serai sans doute pas là... Donc, j'écris... J'ai commencé il y a long.........temps par un début de livre (autobio suite à une très grosse peine), puis j'ai continué plus tard avec des paroles de chansons... que j'ai jeté. Point. Fin du 1er épisode.
 
Début du 2ème : il fût un temps dans ma vie ou je fus astrologue et tarologue. Une astrologue qui donnait des consultations et des cours. Installée, quoi ! D'où l'idée  de mettre ces cours sur papier. Ainsi naquit " A la lumière du jeu BELLINE", ouvrage pratique que je suis en train de proposer à l'édition après que cet ouvrage ait pris le temps de dormir une petite dizaine d'années dans un tiroir. (Mais je serai célèbre, je le sais.... LOL). De toute façon, le but n'est pas d'être célèbre, mais d'être lue... et lue... et lue... et lue... et lue... et chantée aussi, tant qu'à faire  ...

Bref, il y a deux ans, prise d'une belle frénésie de ma main  et d'un esprit très créatif , j'inventai une petite histoire sur Le Tarot de Marseille; " Il était une fois..." Ah bah non, je ne vais pas tout vous dire tout de suite ! De toute façon, le livre (enfin les trois tomes prévus) ne sont pas finis... Je n'ai écrit que 700 pages. M'en reste 300... Benh oui ! Ah, je précise, ce sera un roman et n'importe qui, même ceux qui ne connaissent rien aux cartes, pourront le, enfin, les lire...

 Ou j'en étais déjà ? Ah oui ! Donc, 3ème épisode... Entre-temps (sans doute avais je besoin de m'aérer un peu la tête ! )   je me suis mise à ré-écrire des paroles de chansons (Ah, démon, quand tu nous tiens !) et puis des poèmes ... Ah, maintenant, je regarde aussi de belles images et j'écris ce qui me passe par la tête... Cela, grâce à un monsieur prénommé Marc de Metz que vous pouvez connaître aussi sur Architectes d'Intercoeurs...

Enfin, bref, j'ai essayé de faire court.... Donc, j'ai résumé. Pour plus d'infos (enfin, si bien sûr, ça vous dit, je vous renvoie aux autres liens (auteur-parolier, myspace...)

Je suis contente  en tous cas de vous rencontrer. Je tâcherai de venir vous rendre visite le plus souvent possible mais il est vrai que j'ai peu de temps (je bosse à plein temps en plus du reste). Mais petit à petit, j'essaierai de rencontrer le plus grand nombre d'entre vous et de faire un petit coucou de temps en temps sur les forums. Alors, je vous dis à bientôt , astrané à vous...
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27 juin 2009 6 27 /06 /juin /2009 18:23



Jolie boule irisée de toutes les couleurs
Tu nous offres la joie, la douceur, le bonheur

Tu tournes et te retournes annonçant l'avenir
De ce lointain présage encore en devenir

Au travers de ta boule on peut voir mille choses
Un enfant un amour ou un coeur qui explose

Des nuages perdus et des eaux qui se perdent
Et des villes entières sans plus ni père ni mère

Que sera-tu sans nous si nous nous éloignons ?
Tu ne feras plus rien que perdre la raison

Alors, tous, à nouveau, prions au firmament
Pour que naisse de ce ventre, à la vie, un enfant...

Publiée chez Architectes d'intercoeurs
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27 juin 2009 6 27 /06 /juin /2009 17:06

© ASTRANEA



Et je te vois partout

Depuis que tu es loin

Et mon cœur a du mou

Et reste sur sa faim

 

Tant de jours à passer

Tant de nuits à rêver

A tous ces souvenirs

Qui ne veulent pas mourir.

 

Tu… me manques,

Tu manques à ma mémoire

Tu manques à mes histoires dans lesquelles nous jouions,

Tu… me manques et je voudrai passer… à travers le miroir.

 

Et je te sens partout

Et cela me fait peur

Et mon corps à genoux

A perdu ses couleurs

 

Tant de mois à jeter

Tant d’espace à combler

Avec des petits riens

Qui ne ressemblent à rien.

 

Tu… me manques,

Tu manques à mon esprit

Et tu manques à ma vie dans laquelle nous marchions,

Tu… me manques et je voudrais passer… à travers le miroir.

 

Et je cherche partout

Quelqu’un qui n’est plus là

Et mon âme t’appelle

Sans émettre de voix

 

Tant d’années oubliées

Tant de moments gâchés

Parce que non partagés

Avec toi, si aimé.

 

Tu... me manques

Tu manques à tous mes doigts

Tu manques à tous mes jours

Tu manques à mes défis

 

Tu… me manques

Tu manques à mon émoi

Tu manques à mon amour

Tu manques à mon envie

 

Tu… me manques

Tu… me manques

Tu… me manques et je voudrais passer à travers… le miroir

Afin de te rejoindre… quand tombera… le soir…

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19 juin 2009 5 19 /06 /juin /2009 22:16

TOI, LUI, ET MOI

 

Il ne s’est rien passé, il était juste près d’toi

Il ne t’a rien donné, que du vent, que du froid

A un moment donné, tu as cru qu’il allait

Se rapprocher de toi parce que tu l’espérais

Tu t’es prise à rêver de ses pas, de ses bras

De sa main dans la tienne et du son de sa voix

Mais ses pas s’éloignaient et ses bras se fermaient

Quant à sa main jamais il ne te la tendrait

Tu t’es prise à dormir en entendant son rire

Rêvant ton devenir qui serait son sourire

Mais son rire s’moquait de tes toujours à jamais

Et quand il revenait toujours tu l’acceptais

Tout le monde le savait, tout le monde se disait

Que le temps passerait et que tu l’oublierais

 

Mais un an écoulé, le sablier cassé

Avait figé le temps et dérouté les gens

 

Et moi, je restais là, prêt à te consoler

Et moi j’savais déjà c’que voulait dire t’aimer

 

Tout le monde ressentaient ce que tes yeux disaient

Quand tu le regardais pendant qu’il t’ignorait

Et plus le temps passait et moins tu l’oubliais

Pendant que toi, tu pleurais, lui te dédaignait

Alors de jour en jour, ce temps devenu lourd

Te contraignit à vivre et à devenir sourde

Sourde à ta soif de lui et à tes appétits

Muette également même s’il y avait la vie

Cette vie qu’il menait sans se soucier de toi

Ni du bruit de ton cœur, ni du cri de ta foi

Il sortait, il jouait, il tombait amoureux

De l’une ou de l’autre, peut-être même des deux.

Il souriait et vantait ses états amoureux

Peu importe pour quelle autre mais jamais pour tes yeux.

 

Au bout de deux années, ton petit cœur usé  

T’avais laissé le temps de te moquer des gens

 

Et moi, toujours ici, près de toi, près de lui

Je m’demandais encore pourquoi j’étais ici

 

Parce que toi seule savait ou du moins pouvait croire

Qu’il n’y a que l’espoir qui permet de s’asseoir

Pour rêver de le voir et de le voir encore

Avant que tombe le soir et tant qu’il n’est pas mort

Ta vie, tes rires, tes chants, tu avait tout mis entre parenthèses            

Sa vie, ses rires, ses chants, tout le reste n’était plus que foutaise.                   

Personne ne comprenait, certains te disaient folle

Certainement de lui, oui, c’était vraiment pas de bol !

L’amour non partagé est la pire des choses

Mais partagé ou pas, ça te faisait des choses.

Comment donc oublier les battements de ton cœur ?

Fallait-il  accepter d’ignorer son odeur ?

Etait-ce donc interdit d’aimer à la folie ?

Pourquoi être bannie à jamais de son lit ?

 

Au bout de trois années, ton corps avait compté

Le nombre de baisers qu’il n’t’avait pas donné.

 

Et moi, toujours présent avec mes p’tains de sentiments

J’comprenais pas pourquoi tu l’voulais pour amant

 

Il n’était pas méchant, il était même gentil

Mais jouer, pour lui, c’était vraiment l’sens de la vie

Ne plus croire à l’amour parce qu’il avait souffert

Lui donnait-il le droit de te regarder faire ?

Il était avenant un peu trop même peut-être

Et avait pris l’parti de croire que le paraître

N’a jamais aucune incidence même si l’on ment

Alors que l’mal empire pourtant avec le temps.

Et toi, tu le laissais faire, voulant toujours croire

Que cette histoire débile deviendrait votre histoire

Mais comme Camille Claudel la folie te guettait

Et c’était d’pire en pire dès que tu l’approchais

Ne plus le voir jamais c’était c’qui te sauverait

Pourtant tu l’as pas fait alors que tu l’savais.

 

Au terme de quatre années, ton âme avait compris

Que l’on n’a pas toujours ce qu’on veut dans la vie.

 

Et moi, toujours bêta, tel un quasimodo,

J’comptais plus tes mouchoirs, y en avait beaucoup trop.

 

Mais cette putain de rage que t’avais à l’vouloir 

T’avais fait oublier ce qu’était un miroir

Et tu ne voyais pas l’image qu’il renvoyait

Quand tu passais devant et que tu l’ignorais.

Lentement, doucement, j’sentis ton cœur trembler

De ne pas avoir pu aimer à satiété

Doucement, lentement, je vis ton corps sombrer

Dans l’oubli de lui-même jusqu’à n’plus se laver

Et puis de plus en plus la folie t’envahit

Jusqu’à ne plus t’quitter et devenir ta vie.

La morale de l’histoire, c’est qu’y en a pas vraiment

Et que quand l’amour naît, on est bien trop content

D’avoir au moins une fois connu ce sentiment

Et de pas être mort bête ou même indifférent.

 

Quand la cinquième année ne vit pas ton sourire

Tout l’monde avait compris qu’était arrivé l’pire.

 

Et moi, pauv’rigolo, j’suis resté là, les bras ballants                             

A m’demander pourquoi j’avais mis autant d’temps

 

A t’avouer mon amour duquel tu te moquais

Même si souvent, souvent, la vie nous rapprochait

Mais j’avais fait comme toi, j’avais pas voulu voir

Q’quand l’amour est pas là, faut arrêter d’y croire

Que quand l’autre nous aime pas, faut lui lâcher les basques

Parce qu’un jour ou l’autre, on finit par prendre des baffes.

Il a fallu six ans pour qu’je comprenne enfin

Que pas aimer à deux ça en devient malsain

Il m’a fallu un mois, c’était au mois de mai

Que j’ai fini par comprendre combien tu l’aimais.

Aujourd’hui, j’suis marié mais après des années

J’me dis qu’décidément ton amitié m’a manqué                                  

Et que j’aurais dû prendre c’que tu voulais m’donner

Même si ce n’était pas c’que j’avais espéré.

 

Parce qu’on aurai pu être notre planche de salut

Moi la tienne, toi la mienne, si, si, on aurait pu

Mais on n’a pas su ou on ne l’a pas voulu

T’inquiètes pas quand même, j’t’oublierai pas, ma petite Lulu.

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30 mai 2009 6 30 /05 /mai /2009 22:16




Ca commence par un Bonjour que l’on ne dit pas

Ca finit par un Bonsoir que l’on n’exprim’pas

Que ce soit au marchand d’glaces ou au voisin d’en face                                            

On marche dans la rue en se voilant la face.

 

Je l’connais, celui-là ? Non, j’le connais pas !

Celle-là, je l’ai d’jà vue ? Non, je ne crois pas !

La politesse n’existe même plus dans les lycées

Et on n’peut plus la dire parce qu’on n’a plus la clé

 

Etre bien, être soi, tenir droit dans ses bottes

Nous a pourtant appris à respecter nos potes

Alors pourquoi les autres n’auraient-ils pas le droit 

D’bénéficier aussi de notr’chemin de croix ?

 

L’expérience a ceci de bien qu’il transparaît

Que la mémoire gard’ra ce qu’on en aura fait.

Et ne croyez-vous pas qu’il est d’notre intérêt

D’se dire « Bonjour Monsieur » dès que le jour paraît ?

 

Demain il fera beau mais le soleil seul                                                             

N’réussira pas à réchauffer les gens seuls

Ceux qui se sentent mal parc’qu’ils vivent dans l’oubli

Et qui s’demandent encore c’que leur réserve la vie

 

Dire un tout p’tit bonjour bien poli bien gentil

Ferait peut-être en sorte que les gens aiment la vie

Un tout petit bonsoir quand tombera le soir

Evitera aux gens de voir la vie en noir

 

Un p’tit bonjour l’matin, un p’tit l’après-midi

Ca fait d’mal à personne, c’est l’fil qui guide la vie

Qui’accompagne la journée à l’heure du p’tit café

Et qui fait digérer avant d’aller s’coucher

 

Moi, c’est c’que je préconise et vous, qu’en pensez-vous ?

N’en avez-vous pas marre de tous vos rendez-vous

Auxquels vous vous rendez simplement pour vous vendre

Alors qu’les autres n’essaient même pas de vous entendre ?

 

Quand on vous tend la main apprenez à saisir

Tout ce qu’il y a dedans, la fuite ou le désir

Quand on vous dit bonjour apprenez à savoir

Tout ce qu’il y a derrière, la peur ou bien l’espoir 

 

Celui qui vit dehors, lui seul sait comment                                                                   

Se comporte celui qui tend la main aux gens                                                   

Ce n’est pas dérisoire que de dire bonjour

Quand on souhaite vraiment que ce soit un bon jour

 

Ce n’est pas illusoire que de dire bonsoir

Quand on souhaite vraiment que ce soit un bon soir

Celui qui vit dedans, lui seul sait comment                                                                  

Se comporte celui qui n’tend pas la main aux gens                                                     

 

Bien sûr, c’est difficile quand on n’se connaît pas

Mais c’qui compte avant tout, ce n’est que l’premier pas

Celui qui nous pouss’ra à dire à tour de bras

« Bonjour bonsoir, va, et que soient guidés tes pas »

 

Et quand vous l’aurez fait, vous pourrez constater

Que le marchand de glace ou le voisin d’en face

N’attendra pas huit jours pour s’dévoiler la face

Parce qu’il n’aura plus qu’une seule envie : vous parler

 

Alors, il se passera un effet boule de neige

Et même la fenêtre ouverte, assis sur le siège

De votre véhicule, vous pourrez saluer

Bien sûr, pas tout le monde ! mais au moins ceux du quartier

 

De quartier en quartier le monde s’égaiera

De bonjour et d’bonsoir et de comment ça va

La vie sera moins triste et moins pluvieuse aussi

Mille rayons de soleil ensoleilleront la vie

 

Je sais qu’vous allez me dire « on n’a pas qu’ça à faire »

Mais c’est comme ça qu’arrivent et que perdurent les guerres

Assez de fausses excuses, mettez-vous au boulot

Demain faudra bosser, va falloir s’lever tôt.

 

Et puis, essayez donc de penser à vos gosses                                     

Pour qu’ils aient un exemple, tâchez donc d’être le boss

Et demain en sortant à la lueur du jour

Apprenez avec eux à redire « bonjour »

 

Vous verrez c’est facile un peu d’entraînement

Et vous serez surpris vous-même par vos enfants

Qui auront mis bien moins de temps que vous à y croire

J’en suis sûr, ça peut chémar et si vous m’croyez pas… bonsoir ! 

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19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 20:14

J’ai pas compris tout d’suite c’qui arrivait à ma peau

J’ai pas saisi tout d’suite le plein sens de ses mots

Quand elle m’a dit « je t’aime », j’ai cru qu’la Terre entière

Me r’gardait bizarrement et presque de travers.

 

Ca n’arrivait qu’aux autres mais sûr’ment pas à moi

Ca pouvait pas chémar, c’est pour ça qu’j’restais coi

C’était presque trop beau qu’une jolie fille comme ça

Me regarde tout le temps et ne pense qu’à ça

 

Mais tous les autres m’ont dit « Allez, vas-y, quoi,

Si t’essayes pas, tu r’garderas toujours derrière toi ! »

Alors, j’y suis allé et je crois qu’ j’ai bien fait

Car petit à petit je crois que j’m’y suis fait.

 

On a pris un appart. Oh, pas grand et pas neuf !

Et avec tous mes potes, on s’y est mis à neuf

Pour refaire les peintures et puis les tapiss’ries

Mais les tapiss’ries, c’était pas vraiment joli

 

Y avait des cloques partout mais on s’est bien marré

On avait même pensé à tout photographier

Puis mes potes sont partis, on s’est r’trouvé à deux

Avec rien à faire qu’à s’regarder dans les yeux.                                  

           

On a fait ça deux ans puis au bout du troisième,                                  

On a r’fait une peinture pour que ce soit la sienne.

Ni bleue, ni rose, ni verte, ni jaune, on l’avait faite écrue                                             

Pour que ses mains puissent y peindre ce qu’il verrait dans la rue.                               

 

Et p’tit Charlie est arrivé, tout neuf, tout cru,

Pas intoxiqué par tout c’ qu’il avait pas vu.

A deux ans, il a pris son pinceau, ses couleurs

Et il a commencé à dessiner des cœurs.

 

Peu après, ses cinq sens se sont développés                                                  

Et il a très bien su se servir de son nez.

Les odeurs, les senteurs, tout ce qu’il inspirait

Commençait à s’sentir dans tout c’qu’il dessinait.

 

Il s’est mis à entendre, surtout à écouter                                                         

Tout ce que ses oreilles pouvaient alors capter

L’gazouillement des oiseaux qu’il écoutait chanter

Et le bruit de son cœur qu’il écoutait cogner

 

Puis il a commencé à tâter, caresser

Tout c’ que ses petits doigts pouvaient alors toucher

Les mains dans la peinture, il dessina au mur

Nombre de petites fleurs afin qu’elles perdurent


Il apprit à goûter, déguster, savourer                                                              

Prenant un grand plaisir à s’lécher les doigts d’pieds

Sa petite langue pointue dans l’pot de confiture

Lui fit comprendre quand même qu’y avaient des goûts plus sûrs

 

Puis il se mit à voir, plutôt à regarder                                                  

Tout c’que les yeux des autres n’voulaient pas contempler

Il avait peint deux murs, il attaquait l’troisième

Et la beauté des choses, il la peignait sans peine.

 

Cette’douceur, cette’candeur qu’il affichait sans haine

Etait dev’nue pour tous la couleur d’son emblème  

A quinze ans, il était un p’tit gars très gentil

Pour qui on aurait donné l’essence même de notr’vie. 

 

Mais un jour des plus sombres, il rencontra la bande

Et sur ce troisième mur on lût d’la propagande

Et bien qu’interrogé, il voulut se défendre

Que ce troisième tableau  n’avait rien d’une offrande.

 

Pourtant, sa mère et moi avions veillé au grain

Pas de sorties nocturnes, pas de repas sans faim

Ni de boisson sans soif, surtout alcoolisées

Un régime sain. Le reste, fallait l’mettre de côté

 

Mais qu’avait-on pu faire au Diable et au Bon Dieu

Pour qu’cet enfant si beau et tant béni des Cieux

Se mette à tourner mal au premier carrefour

Alors qu’on avait fait qu’l’élever avec Amour ?                                              

 

Que pouvait-on donc faire sinon l’enguirlander 

Avant que sonne l’heure de sa seizième année ?

Que pouvait-on lui dire sinon lui expliquer

Que chacun vit la vie qu’il s’est lui-même donné ?

 

Il a mis un peu d’temps à comprendre que l’chemin

Est pas toujours facile et parsemé d’ gadins

De brouillard et de doutes, des colères de la route

Mais que s’il comprends pas, il peut se perdre en route.

 

Pendant deux ou trois ans, il nous a tour à tour

Ignoré, rejeté et puis joué des tours,

Des tours de tout, de con, de pâtés de maisons                                                          

On lui courait après pour qu’il entende raison.

 

On l’a pas mis dehors, c’aurait été facile                     

Parents démissionnaires, on n’avaient pas la fibre

On l’a juste secoué un peu, oh ! pas beaucoup                                   

Histoire d’lui faire savoir que la vie vaut le coup.

 

Aujourd’hui, à vingt ans, il est content de nous

Il fait encore le con et même parfois le fou

Mais c’est d’la folie douce, pas d’la folie furieuse

Celle qui lui évit’ra de tremper dans « La Beuze ».

 

Il a quand même pigé qu’faut savoir s’arrêter

D’allumer des feux d’camps quand on fait pas l’ pompier

Et d’jouer au bandit avec une sarbacane  

Parce que des trucs comme ça, ça vous mène en cabane.       

 

Hier, il s’est pointé, tout heureux de nous dire

Que la meuf de sa vie lui proposait le pire :

Prendre un appartement et puis r’faire les peintures

Alors, il m’a r’gardé et il m’a dit « t’es sûr ? »                                    

 

J’lai r’gardé à mon tour et j’lui ai dit : « j’suis sûr,        

Tâche de marcher tout droit et reste dans tes chaussures                                

Vas-y, fils, fais comme moi, l’histoire se renouvelle

Tu verras que la vie peut être tellement belle. »

 

Et quand j’lai vu partir, j’étais persuadé

Que si en tant qu’parents  on avait démissionné                                  

Il aurait tourné mal et se s’rait pas relevé

Alors, j’ai pris ma femme par le bras et… contents de nous, on est allé s’coucher.

 
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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 23:13

 


Et tu vas t’en aller

Comme un ange blessé

Et rien que d’y penser

J’en ai le cœur froissé

J’ai trop besoin de toi

De ton corps de ta voix

De ne pas rester seule… plantée… sans toi

 

Tu vas partir au loin

Avec mes lendemains

Ne vas pas à l’hôtel

Reste dans mon sommeil

Tu vas me laisser seule

Avec mes pauvres pleurs

Et je vais rester là… plantée… sans toi.

 

Ne t’en vas pas

Ne t’envole pas

L’oiseau qui sort du nid souvent ne revient pas

Même si l’on croit encore au retour de ses pas

Il ne revient pas

Il ne revient pas

 

Et tu vas t’égarer

A grandes enjambées

Et ils te feront croire

Qu’il n’y a plus d’espoir

Que cette maladie

Peut te pourrir la vie

Et te faire rester seul,… planté… sans moi

 

Et d’espérer enfin

En restant sur sa faim

Qu’il ne mangera plus

Alors, à corps perdu

Il se laissera mourir

Adieu, notre avenir

Qui nous laissera seuls… plantés… moi… toi…

 

Ne t’en vas pas

Ne t’envole pas

L’oiseau qui sort du nid souvent ne revient pas

Même si l’on croit encore au retour de ses pas

Il ne revient pas

Il ne revient pas

 

Alors que tu me dis

Qu’il faut aimer la vie

Que nous deux c’est encore

Ce qu’il y a de plus fort

Ne nous laisse pas partir

Retiens notre avenir

Pour ne pas rester seuls… alors… bats-toi…

 

 Ne t’en vas pas

Ne t’envole pas

L’oiseau qui sort du nid souvent ne revient pas

Même si l’on croit encore au retour de ses pas

Il ne revient pas

Il ne revient pas...


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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 23:12

© ASTRANEA (Moyen Atlas – MAROC)

 

Au fil de la rivière, je me suis attardée

Regardant l’eau s’écouler vers sa destinée

Les arbres défilaient devant cette eau si pure

Les paysages aussi, lui chantant leurs murmures

 

J’ai jeté un galet qui n’a pas ricoché

Il est arrivé là, où dort ce gros rocher

A cet endroit précis où commence ma vie

Lieu de cet infini, siège de mes insomnies

 

Je me suis assise là, le regardant des heures

Le surveillant quand même du milieu de mon coeur

Guettant un mouvement de retour de boomerang

Avec la peur au ventre que ça ne fasse « bang »

 

Mais il campait tranquille et ne me voyait pas

Ses yeux étaient tournés vers d’autres de ses pas

Il n’avait pas envie de renier son passé

Mais pas celle non plus de ne pas avancer

 

Tous les petits cailloux qui s’étaient mis autour

Etaient au garde à vous devant le fol amour

Qu’il semblait exprimer devant une petite galette

Que tu avais jeté, un jour, un soir de fête.

 

Elle n’était pas si loin, il n’allait pas se plaindre

Mais il se sentait lourd et ne pouvait l’atteindre

Alors il entreprit de se déshabiller

En se frottant des heures contre le gros rocher

 

Quelques années plus tard, sveltesse retrouvée

Il se glissa dans l’eau, rejoignant l’étonnée

Elle l’avait attendu mais sans trop plus y croire

Et voilà que le sort libérait son espoir.

 

Collés l’un contre l’autre descendant la rivière

Et se laissant porter par une eau pas peu fière

De leur avoir permis de flirter sur son lit

Pour qu’ils deviennent un jour, enfin épanouis

 

Et je m’en suis allée, pensant que j’avais fait

La moitié du chemin que tu n’avais pas fait

La moitié de demain parce qu’aujourd’hui n’est plus

Et que sans toi, jamais… jamais… je ne vis plus. 

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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 23:10

 

C’était un long chemin, parsemé de cailloux

Sur lequel j’avançais, un peu sur les genoux

J’étais parti un jour sans savoir où j’allais

Ni que j’rencontrerai les lettres de l’alphabet

 

Pendant les jours d’école, j’écoutais les saisons

Me raconter la vie et toutes ses occasions

J’étais pas vraiment sûr qu’j’allais trouver ma place

Mais j’savais qu’dans mon cœur y avait pas que d’la glace

 

Faire place pour le soleil la neige la pluie le vent

Pour les tempêtes aussi, celles que vivent les gens

Et pour les éclaircies quand se calme la vie

Parce qu’il faut bien qu’elle dorme, d’temps en temps, elle aussi

 

Je suis parti d’ l’école sur la route de ma vie

Escomptant bien trouver tout c’qu’on m’avait prédit

Mais j’espérais quand même éviter les épreuves

Parce que c’est pas facile de vivre comme un manoeuvre

 

J’me suis pas pris la tête j’ai flâné en chemin

M’arrêtant ça et là goûtant à tous les pains

Qu’on voulait bien m’donner en échange de ma voix

Car parler il est vrai était cher grave pour moi

 

Au premier carrefour j’ai rencontré le A

Qui m’a dit « enfin toi, alors comment ça va ? »

« Tu va pas m’prendre le chou », lui ais-je répondu

« Lâch’ moi un peu tu veux j’suis qu’un gamin d’la rue »

 

Mais il m’a poursuivi, me présentant le B

Et j’me suis retrouvé devant eux, comme un bébé

Tout en les regardant d’un air assez narquois

J’ai vite compris qu’un jour ils me tendraient les bras

 

Le C est apparu, tout rond et tout dodu

Et je sais pas pourquoi j’me suis senti tout nu

P’t’être bien que sa rondeur cachait un peu mes peurs

De m’être aventuré, comme ça, au p’tit bonheur

 

Quand le D arriva, j’me suis senti aidé

Surtout qu’il a compris qu’j’voulais pas déballer

Toutes’ces angoisses enfouies au fond d’mon petit cœur

Qui essaye comm’ les autres d’accéder au bonheur

 

Le E me renvoya quelque peu en enfance

Avec ses areuh areuh et cette’ belle’ confiance                                   

Qu’ma mère avait filé au F pour m’bercer tendrement             

En espérant qu’un jour j’saurai devenir grand


Lorsque le G survint et que j’vis son dessin

J’me surpris à penser qu’il serait mon destin.

Le H j’lai rencontré aussi, un peu plus tard

Mais j’ai très vite saisi qu’avec lui, sur le tard

 

Le I s’planterai d’vant moi en me disant « faut qu’t’oublies »

Sinon tu en crèveras. Et on lira ici-J (gît)                                                        

Un mec pas vraiment drôle dont on n’a pas fait K (cas)

Parce que toute son histoire c’était vraiment le cas

 

D’un keum qui’avait voulu s’envoler à tir’ d’aile

Parce qu’il ne savait pas qu’la vie peut être belle

D’un type qu’a pas compris que d’connaître le mot M (aime)

Le gard’rait sur sa route, avec crainte, mais sans N (haine)                

 

A B C D E F G H I J K L M N                                                         

J’en connaissais quatorze, j’avançais avec peine

Ca dev’nait difficile mais j’poursuivais ma route

Parce que je n’voulais pas être repris par mes doutes

 

Quand soudain la surprise me fit sortir un O

Car le P, tout plan plan s’était mis sur son dos

J’ai pas compris tout de suite, ça m’a laissé sur l’Q (cul)

De voir que tant d’amis partageaient mon vécu.

 

Alors j’me suis dit « Faut qu’tu t’promènes » sur un R (air)

Qu’tu parles à la volée, qu’tu prennes ces lettres par terre

 Qui esquissent ton chemin en dessinant des S                        

Sur la route de ta vie avant qu’le rideau s’baisse.

 

Et j’ai choisi cette voie, c’était un instant T

Un moment de ma vie qu’ j’ai sûr’ment pas râté

Parce qu’heureusement pour moi si je l’avais pas vu

Je n’aurai jamais su ce que c’était qu’le U.                                         

 

Quand le V arriva, j’ai pris soin d’me lever

Afin d’lui faire comprendre qu’j’venais de rêver                      

De l’rencontrer un jour, avec le W

Parce que s’il  manque des lettres, mon projet sera foiré.

 

X Y Z   Ils arrivèrent enfin ensemble                                                  

Réunissant ainsi l’alphabet dans son ensemble                         

Et c’est comm’ca qu’sans rien, avec mon baluchon

Ma voie était tracée : écrire des chansons

 

Avec mon paquetage, je me suis installé

Au quatrième étage d’une tour mal aérée

Mais j’m’en fous bien pas mal, c’est pas ça l’important

L’principal, c’est surtout qu’toutes les lettres rentrent’ dedans

 

Quand on monte l’escalier - l’ascenseur est en panne - !

C’est toute une farandole qui grimpe à une montagne

Alors on ferme la porte et plus rien d’autre ne compte

Qu’l’inspiration qui vient et les rimes qu’on compte

 

Et les lettres s’assemblent, dansant devant mes yeux

C’est des fois très étrange, un peu miraculeux

Assis devant ma feuille, je forme un mot puis deux

Puis un troisième encore afin d’vous rendre heureux.

 

Les mots c’est pas c’qui manque y en a des beaux et des moins beaux

Qui décrivent un tas d’choses et même des bobos

Qu’ l’alphabet nous envoie afin de tirer l’fil

Parce que la vie n’est pas une rivière tranquille

 

Y en a des durs, y en a des noirs qui font avoir les idées noires                                   

Et y a même ceux qui se rencontrent et qui restent ensemble le soir                             

Y en a aussi des charmants qui font voir la vie en blanc                                              

Et qui font qu’les gens se retrouvent sur un nuage blanc                                              

 

Des marrants, des troublants, des chantants, des pensants

Tous ces mots qui s’échappent de la vie com’ le vent

Des velours, des amours, des détours, des carr’fours,

Tous ces mots qui vous servent à parler tous les jours

 

Et puis, y a ceux qui s’posent pour en devenir d’la prose

Mais ceux-là j’vous les laisse, moi j’veux pas d’overdose

De toute façon                                               

C’est pas eux qu’j’ai choisi, moi j’fais d’la poésie

Et j’vous l’offre, celle-là. Cadeau ! Sur un tapis.

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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 22:58


 













Il était beau et avenant

Quand je me regardais enfant

Ce chemin droit et tout tracé

Enfant perdu dans mes pensées

 

Elle était belle la petite place

Sur laquelle je mangeais des glaces

Sans me soucier de l’avenir

Ni de ce monde prêt à bâtir

 

Le temps passe, le temps passe avec le vent

Le temps passe, le temps passe et en chantant

 

Puis j‘ai grandi en souriant

Croyant que j’avais tout le temps

De me trouver et de chercher

De quoi m’aider à avancer

 

Mais cheminant à petits pas

J’ai plus d’une fois perdu la foi

Bien malgré moi, j’ai continué

A vaciller sur ce sentier

 

Le temps passe, le temps passe et se maintient

Le temps passe, le temps passe et se retient

 

La vie a fait de moi une femme

Mi-enfant, mi-corps et mi-âme

Avoir enfanté, quel honneur

Ca vous permet de fuir vos peurs

 

J’ai bâti comme tout le monde

Famille, maison, envie de monde

Mais un monde désabusé

Vaut-il la peine d’exister ?

 

Le temps passe, le temps passe et se ressert

Le temps passe, le temps passe et se dessert

 

Je ne sais pas ce que j’espère  

D’attendre après cette chimère

Je ne sais pas ce qu’il advient

De ma vie, de mes lendemains

 

Je ne crois pas que tout se passe

Dans cette réalité qui casse

Le moindre de mes souvenirs

Y a bâti mon avenir.  

 

Le temps passe, le temps passe et s’endurcit

Le temps passe, le temps passe et… s’évanouit.

 

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