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... Et Ce Que Je Fais...

  • : PAROLIERE ASTRANEA
  • : Parolière à mes heures, je suis passionnée par l'écriture. Sur auteur-parolier, LE site de référence, découvrez la convivialité qui règne autour de tous ces mots qui deviennent " magiques " lorsqu'ils qu'ils forment un couplet, un refrain... Bref, une chanson. Jamais anodine, la chanson car elle se rapporte toujours à une histoire : gaie, triste, émouvante ou drôle. Comme celle que nous chantons... tous... un jour.
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  • Parolière amoureuse de ces si jolis mots qui soignent ces si vilains maux… à la recherche de si jolies musiques pour adoucir vos mœurs… propose ses textes aux musiciens et interprètes.
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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 23:12

© ASTRANEA (Moyen Atlas – MAROC)

 

Au fil de la rivière, je me suis attardée

Regardant l’eau s’écouler vers sa destinée

Les arbres défilaient devant cette eau si pure

Les paysages aussi, lui chantant leurs murmures

 

J’ai jeté un galet qui n’a pas ricoché

Il est arrivé là, où dort ce gros rocher

A cet endroit précis où commence ma vie

Lieu de cet infini, siège de mes insomnies

 

Je me suis assise là, le regardant des heures

Le surveillant quand même du milieu de mon coeur

Guettant un mouvement de retour de boomerang

Avec la peur au ventre que ça ne fasse « bang »

 

Mais il campait tranquille et ne me voyait pas

Ses yeux étaient tournés vers d’autres de ses pas

Il n’avait pas envie de renier son passé

Mais pas celle non plus de ne pas avancer

 

Tous les petits cailloux qui s’étaient mis autour

Etaient au garde à vous devant le fol amour

Qu’il semblait exprimer devant une petite galette

Que tu avais jeté, un jour, un soir de fête.

 

Elle n’était pas si loin, il n’allait pas se plaindre

Mais il se sentait lourd et ne pouvait l’atteindre

Alors il entreprit de se déshabiller

En se frottant des heures contre le gros rocher

 

Quelques années plus tard, sveltesse retrouvée

Il se glissa dans l’eau, rejoignant l’étonnée

Elle l’avait attendu mais sans trop plus y croire

Et voilà que le sort libérait son espoir.

 

Collés l’un contre l’autre descendant la rivière

Et se laissant porter par une eau pas peu fière

De leur avoir permis de flirter sur son lit

Pour qu’ils deviennent un jour, enfin épanouis

 

Et je m’en suis allée, pensant que j’avais fait

La moitié du chemin que tu n’avais pas fait

La moitié de demain parce qu’aujourd’hui n’est plus

Et que sans toi, jamais… jamais… je ne vis plus. 

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