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... Et Ce Que Je Fais...

  • : PAROLIERE ASTRANEA
  • : Parolière à mes heures, je suis passionnée par l'écriture. Sur auteur-parolier, LE site de référence, découvrez la convivialité qui règne autour de tous ces mots qui deviennent " magiques " lorsqu'ils qu'ils forment un couplet, un refrain... Bref, une chanson. Jamais anodine, la chanson car elle se rapporte toujours à une histoire : gaie, triste, émouvante ou drôle. Comme celle que nous chantons... tous... un jour.
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  • Parolière amoureuse de ces si jolis mots qui soignent ces si vilains maux… à la recherche de si jolies musiques pour adoucir vos mœurs… propose ses textes aux musiciens et interprètes.
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28 avril 2013 7 28 /04 /avril /2013 14:02

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Dis-moi où tu te caches

Douce amie de ma vie

Ne joue plus à cache-cache

 Sors enfin de ton lit

 

Tu t’étais endormie

Réveille-toi enfin

Il fait jour aujourd’hui

Et aujourd’hui j’ai faim

 

De soleil et d’envies

Et de rires et de chants

Et de soirées jolies

Et des cris des enfants

 

Tout le monde s’est levé

Il n’y a que toi qui dors

Le Printemps est passé

Et l’Eté est au bord

 

De beaucoup de foyers

Animés par l’envie

Mais tu sembles oublier

Faire partie de ma vie

 

Le parasol est là

Qui tournoie sous le vent

La loveuse et ses bras

Est là et elle m’attend

 

Je me suis préparée

Petit sac à lanières

Mes cheveux relevés

Et tout le nécessaire

 

Ma petite bouteille d’eau

Mes lunettes de soleil

Et l’histoire de Toto

Sait-on ? En cas de veille

 

Pourquoi se prendre la tête

Quand on a qu’une envie

Se faire une petite sieste

En dehors de son lit

 

Vas-tu te décider ?

Sortir de ta tanière ?

Tu n’vas pas me lâcher !

Arrête de faire la fière !

 

Tu voulais ta toilette ?

Mais il fallait le dire !

Bon, je veux bien m’y mettre

Si tu fais un sourire.

 

Allez, petit lavage

Un traitement en prime

Un petit récurage

Arrête ta déprime !

 

Tiens, voilà les oiseaux

Et les abeilles aussi

Oublié mon chapeau !

Ah, enfin ! Les amis 

 

Cigales, où êtes-vous ?

Cessez de vous cacher

Votre chant est si doux

Venez donc nous bercer

 

L’odeur de la lavande

Et le bon goût des figues

C’est bien à s’y méprendre

Nous sommes presque à Martigues !

 

Un petit pastaga ?

A l’ombre du figuier

Quelques petits tapas

Venez vous évader

 

Imaginons la mer

Et le soleil couchant

Et on ne touche plus terre

A l’image des enfants

 

Petite partie de cartes

A jouer tout à l’heure

Avant que tout le monde parte

Vous me fendrez le cœur !!

 

Les flamèches des bougies

Dessineront des ombres                

Sur vos rêves infinis…

Effacées, les zones d’ombre

 

Ce n’est pas les vacances ?

Mais si ! Ca y ressemble

Entre donc dans la danse

Que l’on y soit ensemble

 

Tu ne viens pas bronzer ?

Tu n’en as pas besoin !

Benh moi je vais dorer

Et avec un grand soin

 

Ah ! Tu te laisses séduire !

Et tu reprends ta place

J’aime beaucoup ton sourire

Toi, ma jolie terrasse…

 

SYLVIE BENGUIGUI – 24 avril 2013

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14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 21:27





Vers ce rêve infini, tu m’emportes déjà

Et je te suis confiante, accrochée à tes bras

Mais où m’emmènes-tu ? Vers quel paradis ?

Existe-t-il un lieu où l’on aime à l’envi ?

 

Te susurrer ces mots, à peine avoués

Puis te les ériger comme des épis de blés

Mémoriser ton souffle pour en faire un copié

Te le restituer puis presque, te le céder

 

Me fondre dans tes yeux, diamantaires de ma vie

Et y voir à travers l’histoire de ma survie

Accoster sur leurs rives et y boire toute l’eau

De tes larmes salées qui ont coulé de trop

 

Divaguer sur les monts et les creux de ta joue

Y faire glisser mes doigts, descendre sur ton cou

Puis suivre tes contours, au creux de ton oreille

« Fœtus en devenir, tu deviendras merveille »

 

Redessiner la courbe de ta nuque endormie

Par tant de longues heures à te tenir raidi

Effleurer cet endroit pour le détendre au mieux    

Faire plisser tes paupières pour endormir tes yeux

 

Ecouter ton silence qui pourtant me délivre

Cette félicité que tu apprends à vivre

Te laisser te repaître de cette douce ambiance

Qui fait un pas de deux contre ton fer de lance

 

Discerner ton inspir et guetter ton expir  

Qui se perd dans le temps avant de se finir

Attendre le moment généreux et propice

Ou tu me diras oui, encore, bis…

 

 

Mais… qu’entend-je siffler à mes oreilles, là

N’est-ce point le réveil qui entonne son « la »

Oh, non, ce n’est pas vrai, cela va s’arrêter !

Dis-lui de s’en aller… affreuse réalité !

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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 21:54

 

TERRE D’AVENIR

 

Toi, l’Avenir, où te caches-tu sur l’horizon ?

A droite, à gauche, devant, derrière, en haut, en bas ?

Par quel fil d’Ariane t’es-tu attaché à moi ?

Et as-tu fait en sorte de nourrir mes saisons

 

Aujourd’hui, je suis là, bien debout devant toi

Je venais du passé mais tu m’as appelé

Ais-je vraiment eu le choix de vivre à tes côtés 

Car l’histoire du futur a-t-elle une autre loi ?

 

Tu me dis que je suis obligée de te suivre…

Petit regard à droite mais retour vers la gauche

Je visionne quelque chose qui n’en est qu’à l’ébauche

Et me perds dans d’anciens souvenirs pour survivre

 

Mon passé, c’est ainsi, ne peut pas trépasser

Mon présent ne perdure que s’il devient futur

Et m’emmène sur cet avenir dont je n’ai cure

Quand le futur s’assied sur des schémas usés.

 

Alors ?

Glisser sur ce chemin connu ou inconnu

Se défaire d’aujourd’hui en lui fermant les yeux

Se dire que dès demain s’allumera le feu

De l’aube de la vie qui sera mise à nu

 

Espacer donc ce temps, le laisser s’écouler

Demain est si lointain qu’il ne peut exister

Car le temps à venir ne se peut annoncer

Que par des lendemains toujours ré-enchantés 

 

Qu’ai-je déterminé, par mes actions passées ?

Et qu’aurais-je à subir d’encore dissimulé ?

Dans quelle drôle de vie vais-je donc basculer ?

Ne pas savoir m’inquiète et me tient éveillée

 

Tout ce temps écoulé dans tous ces sabliers

Que le futur emporte pour ne pas le figer

Ce serait si facile de pouvoir oublier

Que le temps ne s’égrène que parce qu’il a parlé

 

Du trou noir se profile l’étrange fixité

D’un temps si fatigué de se mouvoir sans cesse

C’est gravé dans la pierre que ce temps-là s’achève

Pour se tourner enfin vers la… postérité.

 

Poème publié dans le recueil de Poésie " Du souffle sous la Plume n° 7 "

 

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21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 22:57

Un-an-de-plus.JPG

 

 

Un an de plus ! Pour toi, pour moi, pour lui, pour elle…

Un an de plus pour apprendre à battre des ailes…

 

Une année de plus pour les mortels que nous sommes…

Une année de plus pour en totaliser la somme !

 

 

Une année de plus…

 

Une année à flâner, à marcher, à courir…

Une année à rêver, à penser… réfléchir…

 

Une année à sentir, à humer… détecter…

Une année à chanter, à danser… s’agiter…

 

Une année de murmures, à se taire, à parler…

Une année à se dire, raconter, s’épancher…

 

Une année solitude, d’amitié ou d’amour…

Une année d’aventures, en avoir fait le tour…

 

Une année de douceur, de soleil ou de neige

Une année de tempête, de pluie ou bien de grêle…

 

 

Une année de plus…

 

Une année à se battre, à perdre ou à gagner…

Une année à débattre, à rire ou à pleurer…

 

Une année à te voir, regarder, te connaître…

Une année à s’asseoir devant cette fenêtre…

 

Une année à donner, recevoir, échanger…

Une année à tout prendre, tout laisser, tout quitter

 

Une année à se perdre, dans tes bras, dans nos draps

Une année à ne suivre que l’empreinte de tes pas

 

 

Une année de plus…

 

Une année à envies, à désirs, à passions…

Une année à soucis pire que la déraison…

 

Une année maladive, bien portante ou en vie…

Une année à se dire que notre corps survit…

 

Une année de secours, d’entraide ou d’égoïsme…

Une année de paix, puis de guerre et de bêtise…

 

Une année à enfants qui se tiennent debout…

Une année à soldats qui se tiennent à genoux…

 

 

Une année de plus…

 

Une année à se dire que le temps passera,

Une année à comprendre que l’horloge sonnera

Et ce, quoiqu’il advienne ou bien quoiqu’il se passe…

Parce que du Monde, non, jamais, les gens ne se lassent…

 

Une année à essais pour diriger nos pas…

Une année à se dire que le vent passera

Au milieu des étoiles pour emporter nos âmes

Parce qu’il faut bien qu’un jour… elles quittent le macadam…

 

 

Une année de plus…

 

Elle comptera pour deux, pour trois, récoltant ce que tu sèmes…

Ce sera la première, la dernière mais jamais la prochaine…

 

Elle passera doucement, vite, sera déjà partie                      

Tout juste auras-tu eu le temps de refaire ton lit…

 

Pour un autre univers ou une autre planète

Alors tant qu’à faire, fais-toi plaisir, tiens-lui tête

 

Elle est entre tes mains, cette année, ton année

C’est TOI qui a le choix… de ne pas la gâcher…

 

Cette année de plus… TON année de plus…

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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 19:07


© ASTRANEA (Greniers de Moulay Ismaël – Meknès – MAROC)



Il est un des aspects de la vie que j’ignore

C’est celui qui emporte mon âme quand je dors

Dans ce dédale étroit fait de pierres couleur d’or

Qui construit doucement l’avenir de mon sort

 

De portes, il y en a autant qu’on peut compter

Et mes pas s’acheminent en ces lointaines contrées

Je pars à droite, à gauche, au gré de mes souliers

Sans savoir à l’avance ce qui m’est réservé

 

Chaque ouverture m’emmène à voir plus loin, plus haut

Par-delà les frontières, au-dessus des Egos

Je fais comme les autres, je récupère mon lot

J’apprends à m’en servir et à soigner mes maux.

 

J’avance à petits pas, surveillant mes arrières

Allant à la rencontre d’un autre caractère

Qui fut un jour le mien, non gravé dans la pierre

En passe de devenir de moins en moins sectaire

 

Ici je me souviens de cette vie d’avant

Etait-ce une autre vie ou moi, petite enfant ?

Continuant mon chemin, je croise d’autres gens

Qui se posent des questions sur « l’après », sur « l’avant »

 

Prenant d’autres tournants, alors, je m’interroge

Sur le temps imparti à chacun par l’horloge

Que rien n’arrêtera même si une loi l’abroge

Car au temps, de tout temps, personne n’y déroge

 

Mais je n’ai plus le temps, le jour va se lever

La nuit se terminant, je dois bientôt rentrer

J’ai vu beaucoup de choses mais pas encore assez

Et mon âme a pris goût à ce simultané

 

Demain soir, à nouveau, je partirai confiante

Certaine de rencontrer au détour d’une sente

De plus en plus de monde, de plus en plus de chance

Et vous aussi, peut-être, tout autant dans l’attente…

 

Poème publié - dans le recueil de poésie " Du souffle sous la plume n° 3 "

                      - dans NOS'ARTS MAGAZINE n° 11 p 28-29

http://content.yudu.com/Library/A1tsuq/MagazineNosArtsN11dc/resources/index.htm?referrerUrl=



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11 octobre 2009 7 11 /10 /octobre /2009 15:36


© ASTRANEA (Volubilis – Meknes – MAROC)

 

Combien de temps faut-il pour édifier la vie

Et garder en mémoire les civilisations ?

Que ferons-nous là-bas si nous ne sommes pas ici

A regarder le ciel en posant nos questions ?

 

Rien de plus, rien de moins que vivre notre vie

Avec ses aléas et tant de conditions.

Courir… toujours courir… après quoi, après qui ?

Pendant que nos questions frisent la déraison

 

Par quel étrange hasard sommes-nous arrivés là

Sur le lieu de nos vies qu’est notre continent ?

Nous ne voulions pas venir, on nous a posé là

A cet endroit précis pour y passer du temps

 

Le temps de se connaître, le temps de se refaire

Une âme haute en couleurs pour éclairer le ciel…

Ce ciel empreint de gris… Si c’était à refaire

Nous ne serions pas venus. Plutôt crier misère

 

Mais le ciel est peuplé d’un trop plein d’entités

Qui s’ennuient à mourir et tournent, désoeuvrées

Alors finalement, pourquoi ne pas aller

Sur cette vieille terre afin de commencer

 

A prendre quelques pierres, à les superposer

Pour en faire des salons et puis des escaliers

Chacun pourra alors y déposer sa vie

Ses enfants ou ses œuvres, comme l’oiseau fait son nid

 

Sachant qu’un jour prochain, dans quelques mille vies

Ne resteront au sol que quelques vieux vestiges

D’un passé oublié ou partiellement enfoui

Par tant d’âmes meurtries que le présent rédige.

 

Combien de temps faut-il pour édifier la vie

Et garder en mémoire les civilisations ?

Plus de temps qu’il n’en faut pour acquiescer d’un « oui »

Et moins de temps qu’il n’en faut pour vivre leurs saisons.

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6 août 2009 4 06 /08 /août /2009 20:23


Infidélité, c’est ainsi que tu te nommes

Toi le tendon d’Achille des femmes et des hommes

Tu te caches partout, sous toutes les fenêtres

Pour tenter de convaincre le moindre petit être

 

Que tu le veuilles ou pas, tu t’appelles tentation

Et peut faire basculer la moindre des raisons

Il est parfois facile de faire taire ton appel

Car tu peux ne passer que comme une hirondelle

 

Quelquefois on te nargue, on s’amuse d’un rien

On s’essaie à séduire parce que l’on est humain

Et puis pfttt… on s’envole car ce n’était qu’un jeu

Mais pas le plus beau rôle pour les vrais amoureux

 

Quelquefois on t’attrape par goût de l’aventure

Mais il n’est pas si sûr que cette aventure dure

Car le plaisir facile ne laisse pas de traces

Et il est bien des choses que ce vieux temps efface

 

Quelquefois on t’installe dans une double vie

Mais ce n’est pas facile, ni pour elle ni pour il

Et quand le corps s’endort et le cœur avec lui

On se réveille à trois, on ne sait sur quelle île

 

Et vient alors le temps des questions et des doutes

Que se pose un matin notre cœur en déroute

Ne connaître qu’un seul être et qu’une seule expérience ?

Ce n’était que le Prince Charmant de notre enfance

 

Ou que la belle Princesse auréolée de blond

Qui pouvait s’endormir en chantant des chansons

A sa progéniture enfantée dans la joie

Dormant paisiblement au coin du feu de bois !

 

Mais la réalité de notre vingtième siècle

Fait que chacun s’assemble mais pas de toutes pièces

Alors quand on te croise, toi, infidélité

On peut te faire parfois un joli pied de nez

 

Et ne pas te céder. Mais… il arrive aussi

Et l’on ne peut rien y faire que ce n’est que la vie

Qui nous fait nous croiser, en imposant sa loi ;

Restera à régler… alors… le problème du choix…

Poème publié dans le recueil de Poésie " Du souffle sous la plume n° 5 "

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10 juillet 2009 5 10 /07 /juillet /2009 19:20





Au début, doucement, se regarder l’un l’autre

De près ou bien de loin, sans penser à rien d’autre

Se jauger, s’estimer et se mettre à rêver

Pour que le songe un jour devienne réalité

 

Commencer à penser non plus à soi, à l’autre

Et puis de temps en temps pouvoir approcher l’autre

Le sentir, le frôler et puis vite… s’éloigner

Afin que le regard ne puisse pas s’enflammer

 

Se dire Monsieur, Madame, et puis se vouvoyer

Parce que la bienséance se doit de s’écouter

Et puis tout doucement ne plus se dire que TU

Pour que la vie finisse par octroyer son dû

 

Installer jour à jour cette complicité

Nouvellement promue au rang de l’amitié

Mais aller doucement à petits pas comptés

Pour que le cœur décide de ne pas se cogner

 

Façonner la pensée afin qu’elle s’applique

A ne pas s’éloigner de son côté pratique

Ne pas s’évaporer dans des pensées magiques

Pour ne pas oublier que tout ça est ludique.

 

Mais ce n’est pas si sur, car quand cela perdure

Etre bien obligé de se retrouver sur

Le fil du rasoir qui découpe au hasard

Quelques tranches de vie faites pour s’asseoir

 

Pour que le corps décide de ne pas se donner

Il n’y a rien à faire il va falloir lutter

Et puis au bout du compte enfin s’apercevoir

Que l’amour va mourir s’il ne sort pas du noir

 

Alors, se retrouver, ensemble, sur le chemin

Fi des préliminaires non laissés sur leurs faims

Et petit à petit comme l’oiseau fait son nid

Se frotter l’un à l’autre… se frotter à… la… vie…

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19 juin 2009 5 19 /06 /juin /2009 22:16

TOI, LUI, ET MOI

 

Il ne s’est rien passé, il était juste près d’toi

Il ne t’a rien donné, que du vent, que du froid

A un moment donné, tu as cru qu’il allait

Se rapprocher de toi parce que tu l’espérais

Tu t’es prise à rêver de ses pas, de ses bras

De sa main dans la tienne et du son de sa voix

Mais ses pas s’éloignaient et ses bras se fermaient

Quant à sa main jamais il ne te la tendrait

Tu t’es prise à dormir en entendant son rire

Rêvant ton devenir qui serait son sourire

Mais son rire s’moquait de tes toujours à jamais

Et quand il revenait toujours tu l’acceptais

Tout le monde le savait, tout le monde se disait

Que le temps passerait et que tu l’oublierais

 

Mais un an écoulé, le sablier cassé

Avait figé le temps et dérouté les gens

 

Et moi, je restais là, prêt à te consoler

Et moi j’savais déjà c’que voulait dire t’aimer

 

Tout le monde ressentaient ce que tes yeux disaient

Quand tu le regardais pendant qu’il t’ignorait

Et plus le temps passait et moins tu l’oubliais

Pendant que toi, tu pleurais, lui te dédaignait

Alors de jour en jour, ce temps devenu lourd

Te contraignit à vivre et à devenir sourde

Sourde à ta soif de lui et à tes appétits

Muette également même s’il y avait la vie

Cette vie qu’il menait sans se soucier de toi

Ni du bruit de ton cœur, ni du cri de ta foi

Il sortait, il jouait, il tombait amoureux

De l’une ou de l’autre, peut-être même des deux.

Il souriait et vantait ses états amoureux

Peu importe pour quelle autre mais jamais pour tes yeux.

 

Au bout de deux années, ton petit cœur usé  

T’avais laissé le temps de te moquer des gens

 

Et moi, toujours ici, près de toi, près de lui

Je m’demandais encore pourquoi j’étais ici

 

Parce que toi seule savait ou du moins pouvait croire

Qu’il n’y a que l’espoir qui permet de s’asseoir

Pour rêver de le voir et de le voir encore

Avant que tombe le soir et tant qu’il n’est pas mort

Ta vie, tes rires, tes chants, tu avait tout mis entre parenthèses            

Sa vie, ses rires, ses chants, tout le reste n’était plus que foutaise.                   

Personne ne comprenait, certains te disaient folle

Certainement de lui, oui, c’était vraiment pas de bol !

L’amour non partagé est la pire des choses

Mais partagé ou pas, ça te faisait des choses.

Comment donc oublier les battements de ton cœur ?

Fallait-il  accepter d’ignorer son odeur ?

Etait-ce donc interdit d’aimer à la folie ?

Pourquoi être bannie à jamais de son lit ?

 

Au bout de trois années, ton corps avait compté

Le nombre de baisers qu’il n’t’avait pas donné.

 

Et moi, toujours présent avec mes p’tains de sentiments

J’comprenais pas pourquoi tu l’voulais pour amant

 

Il n’était pas méchant, il était même gentil

Mais jouer, pour lui, c’était vraiment l’sens de la vie

Ne plus croire à l’amour parce qu’il avait souffert

Lui donnait-il le droit de te regarder faire ?

Il était avenant un peu trop même peut-être

Et avait pris l’parti de croire que le paraître

N’a jamais aucune incidence même si l’on ment

Alors que l’mal empire pourtant avec le temps.

Et toi, tu le laissais faire, voulant toujours croire

Que cette histoire débile deviendrait votre histoire

Mais comme Camille Claudel la folie te guettait

Et c’était d’pire en pire dès que tu l’approchais

Ne plus le voir jamais c’était c’qui te sauverait

Pourtant tu l’as pas fait alors que tu l’savais.

 

Au terme de quatre années, ton âme avait compris

Que l’on n’a pas toujours ce qu’on veut dans la vie.

 

Et moi, toujours bêta, tel un quasimodo,

J’comptais plus tes mouchoirs, y en avait beaucoup trop.

 

Mais cette putain de rage que t’avais à l’vouloir 

T’avais fait oublier ce qu’était un miroir

Et tu ne voyais pas l’image qu’il renvoyait

Quand tu passais devant et que tu l’ignorais.

Lentement, doucement, j’sentis ton cœur trembler

De ne pas avoir pu aimer à satiété

Doucement, lentement, je vis ton corps sombrer

Dans l’oubli de lui-même jusqu’à n’plus se laver

Et puis de plus en plus la folie t’envahit

Jusqu’à ne plus t’quitter et devenir ta vie.

La morale de l’histoire, c’est qu’y en a pas vraiment

Et que quand l’amour naît, on est bien trop content

D’avoir au moins une fois connu ce sentiment

Et de pas être mort bête ou même indifférent.

 

Quand la cinquième année ne vit pas ton sourire

Tout l’monde avait compris qu’était arrivé l’pire.

 

Et moi, pauv’rigolo, j’suis resté là, les bras ballants                             

A m’demander pourquoi j’avais mis autant d’temps

 

A t’avouer mon amour duquel tu te moquais

Même si souvent, souvent, la vie nous rapprochait

Mais j’avais fait comme toi, j’avais pas voulu voir

Q’quand l’amour est pas là, faut arrêter d’y croire

Que quand l’autre nous aime pas, faut lui lâcher les basques

Parce qu’un jour ou l’autre, on finit par prendre des baffes.

Il a fallu six ans pour qu’je comprenne enfin

Que pas aimer à deux ça en devient malsain

Il m’a fallu un mois, c’était au mois de mai

Que j’ai fini par comprendre combien tu l’aimais.

Aujourd’hui, j’suis marié mais après des années

J’me dis qu’décidément ton amitié m’a manqué                                  

Et que j’aurais dû prendre c’que tu voulais m’donner

Même si ce n’était pas c’que j’avais espéré.

 

Parce qu’on aurai pu être notre planche de salut

Moi la tienne, toi la mienne, si, si, on aurait pu

Mais on n’a pas su ou on ne l’a pas voulu

T’inquiètes pas quand même, j’t’oublierai pas, ma petite Lulu.

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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 23:10

 

C’était un long chemin, parsemé de cailloux

Sur lequel j’avançais, un peu sur les genoux

J’étais parti un jour sans savoir où j’allais

Ni que j’rencontrerai les lettres de l’alphabet

 

Pendant les jours d’école, j’écoutais les saisons

Me raconter la vie et toutes ses occasions

J’étais pas vraiment sûr qu’j’allais trouver ma place

Mais j’savais qu’dans mon cœur y avait pas que d’la glace

 

Faire place pour le soleil la neige la pluie le vent

Pour les tempêtes aussi, celles que vivent les gens

Et pour les éclaircies quand se calme la vie

Parce qu’il faut bien qu’elle dorme, d’temps en temps, elle aussi

 

Je suis parti d’ l’école sur la route de ma vie

Escomptant bien trouver tout c’qu’on m’avait prédit

Mais j’espérais quand même éviter les épreuves

Parce que c’est pas facile de vivre comme un manoeuvre

 

J’me suis pas pris la tête j’ai flâné en chemin

M’arrêtant ça et là goûtant à tous les pains

Qu’on voulait bien m’donner en échange de ma voix

Car parler il est vrai était cher grave pour moi

 

Au premier carrefour j’ai rencontré le A

Qui m’a dit « enfin toi, alors comment ça va ? »

« Tu va pas m’prendre le chou », lui ais-je répondu

« Lâch’ moi un peu tu veux j’suis qu’un gamin d’la rue »

 

Mais il m’a poursuivi, me présentant le B

Et j’me suis retrouvé devant eux, comme un bébé

Tout en les regardant d’un air assez narquois

J’ai vite compris qu’un jour ils me tendraient les bras

 

Le C est apparu, tout rond et tout dodu

Et je sais pas pourquoi j’me suis senti tout nu

P’t’être bien que sa rondeur cachait un peu mes peurs

De m’être aventuré, comme ça, au p’tit bonheur

 

Quand le D arriva, j’me suis senti aidé

Surtout qu’il a compris qu’j’voulais pas déballer

Toutes’ces angoisses enfouies au fond d’mon petit cœur

Qui essaye comm’ les autres d’accéder au bonheur

 

Le E me renvoya quelque peu en enfance

Avec ses areuh areuh et cette’ belle’ confiance                                   

Qu’ma mère avait filé au F pour m’bercer tendrement             

En espérant qu’un jour j’saurai devenir grand


Lorsque le G survint et que j’vis son dessin

J’me surpris à penser qu’il serait mon destin.

Le H j’lai rencontré aussi, un peu plus tard

Mais j’ai très vite saisi qu’avec lui, sur le tard

 

Le I s’planterai d’vant moi en me disant « faut qu’t’oublies »

Sinon tu en crèveras. Et on lira ici-J (gît)                                                        

Un mec pas vraiment drôle dont on n’a pas fait K (cas)

Parce que toute son histoire c’était vraiment le cas

 

D’un keum qui’avait voulu s’envoler à tir’ d’aile

Parce qu’il ne savait pas qu’la vie peut être belle

D’un type qu’a pas compris que d’connaître le mot M (aime)

Le gard’rait sur sa route, avec crainte, mais sans N (haine)                

 

A B C D E F G H I J K L M N                                                         

J’en connaissais quatorze, j’avançais avec peine

Ca dev’nait difficile mais j’poursuivais ma route

Parce que je n’voulais pas être repris par mes doutes

 

Quand soudain la surprise me fit sortir un O

Car le P, tout plan plan s’était mis sur son dos

J’ai pas compris tout de suite, ça m’a laissé sur l’Q (cul)

De voir que tant d’amis partageaient mon vécu.

 

Alors j’me suis dit « Faut qu’tu t’promènes » sur un R (air)

Qu’tu parles à la volée, qu’tu prennes ces lettres par terre

 Qui esquissent ton chemin en dessinant des S                        

Sur la route de ta vie avant qu’le rideau s’baisse.

 

Et j’ai choisi cette voie, c’était un instant T

Un moment de ma vie qu’ j’ai sûr’ment pas râté

Parce qu’heureusement pour moi si je l’avais pas vu

Je n’aurai jamais su ce que c’était qu’le U.                                         

 

Quand le V arriva, j’ai pris soin d’me lever

Afin d’lui faire comprendre qu’j’venais de rêver                      

De l’rencontrer un jour, avec le W

Parce que s’il  manque des lettres, mon projet sera foiré.

 

X Y Z   Ils arrivèrent enfin ensemble                                                  

Réunissant ainsi l’alphabet dans son ensemble                         

Et c’est comm’ca qu’sans rien, avec mon baluchon

Ma voie était tracée : écrire des chansons

 

Avec mon paquetage, je me suis installé

Au quatrième étage d’une tour mal aérée

Mais j’m’en fous bien pas mal, c’est pas ça l’important

L’principal, c’est surtout qu’toutes les lettres rentrent’ dedans

 

Quand on monte l’escalier - l’ascenseur est en panne - !

C’est toute une farandole qui grimpe à une montagne

Alors on ferme la porte et plus rien d’autre ne compte

Qu’l’inspiration qui vient et les rimes qu’on compte

 

Et les lettres s’assemblent, dansant devant mes yeux

C’est des fois très étrange, un peu miraculeux

Assis devant ma feuille, je forme un mot puis deux

Puis un troisième encore afin d’vous rendre heureux.

 

Les mots c’est pas c’qui manque y en a des beaux et des moins beaux

Qui décrivent un tas d’choses et même des bobos

Qu’ l’alphabet nous envoie afin de tirer l’fil

Parce que la vie n’est pas une rivière tranquille

 

Y en a des durs, y en a des noirs qui font avoir les idées noires                                   

Et y a même ceux qui se rencontrent et qui restent ensemble le soir                             

Y en a aussi des charmants qui font voir la vie en blanc                                              

Et qui font qu’les gens se retrouvent sur un nuage blanc                                              

 

Des marrants, des troublants, des chantants, des pensants

Tous ces mots qui s’échappent de la vie com’ le vent

Des velours, des amours, des détours, des carr’fours,

Tous ces mots qui vous servent à parler tous les jours

 

Et puis, y a ceux qui s’posent pour en devenir d’la prose

Mais ceux-là j’vous les laisse, moi j’veux pas d’overdose

De toute façon                                               

C’est pas eux qu’j’ai choisi, moi j’fais d’la poésie

Et j’vous l’offre, celle-là. Cadeau ! Sur un tapis.

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