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... Et Ce Que Je Fais...

  • : PAROLIERE ASTRANEA
  • : Parolière à mes heures, je suis passionnée par l'écriture. Sur auteur-parolier, LE site de référence, découvrez la convivialité qui règne autour de tous ces mots qui deviennent " magiques " lorsqu'ils qu'ils forment un couplet, un refrain... Bref, une chanson. Jamais anodine, la chanson car elle se rapporte toujours à une histoire : gaie, triste, émouvante ou drôle. Comme celle que nous chantons... tous... un jour.
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  • Parolière amoureuse de ces si jolis mots qui soignent ces si vilains maux… à la recherche de si jolies musiques pour adoucir vos mœurs… propose ses textes aux musiciens et interprètes.
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1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 19:42


KIFT000Z[1]

JE NE TE VERRAI PAS GRANDIR

 

Nous t’avions attendu en vain depuis longtemps

Et tu es apparu, si petit et tout blanc 

Mais sitôt arrivé, tu as fait demi tour

Tu n’étais donc pas fait pour la vie et l’amour

 

Nous nous sommes aperçu que nous avions construit

Autour de toi et de ta belle aura, la vie

Que nous avons ici envie de te chanter

Car tu habites en nous, petit être adoré

 

Mais… le conditionnel ne se conjugue pas                          

Car il ne vit pas au rythme de tes pas                                 

Et le soleil demain aura cessé de luire

Car je n’ te verrai jamais, jamais grandir

 

On aurait pu soufflé ta première bougie                       

Te regardant manger en espérant aussi            

Que ce beau jour verrait marcher ton premier pas       

Et entendrait le premier de tes mots « papa »  

 

Puis je t’aurais couché, très tard ce soir d’été

A moitié épuisé par cette dure journée

Et par tous ces efforts pour pouvoir avancer

Sur ce chemin de vie parsemé de baisers

 

Mais… le conditionnel ne se conjugue pas                          

Car il ne vit pas au rythme de tes pas                                 

Et le soleil demain aura cessé de luire

Car je n’ te verrai jamais, jamais grandir

 

Premier temps de l’école avec ton grand cartable        

Que tu aurais posé en te mettant à table

En dévorant des yeux et des mains ce matfin       

Tout en m’offrant déjà tes plus jolis dessins

 

Et l’on aurait connu ta si jolie maîtresse                                                          

Cette petite brunette avec ses longues tresses  

Celle qui t’aurait appris le verbe « imaginer »   

Au présent, à l’av’nir et surtout au passé                     

 

Mais… le conditionnel ne se conjugue pas                          

Car il ne vit pas au rythme de tes pas                                 

Et le soleil demain aura cessé de luire

Car je n’ te verrai jamais, jamais grandir

 

Première journée de stress, passage d’un examen

Devant lequel je te vois tremblant et sans faim

Mais que tu aurais eu, tout fier et tout ému

De pouvoir constater que tu l’aie obtenu

 

Et puis, tu s’rais venu, un jour accompagné

De cette jolie blonde venue pour te voler

Mais on l’aurait compris, on l’aurait même aimée

Comme si elle faisait partie de toi à moitié

 

Mais… le conditionnel ne se conjugue pas                          

Car il ne vit pas au rythme de tes pas                                 

Et le soleil demain aura cessé de luire

Car je n’ te verrai jamais, jamais grandir

 

Premier boulot oblige mais pour trouver ta voie

Besoin d’un peu de temps pour exprimer ta foi

Tu te serais battu pour pouvoir y arriver

Et te trouver enfin à l’aise dans tes souliers

 

Tu nous aurais parlé de tous tes grands soucis

De toutes tes tristesses, de toutes tes envies

De tous ces lendemains, les pensant incertains

Et de tes souvenirs qui constituent « demain »

 

Mais… le conditionnel ne se conjugue pas                          

Car il ne vit pas au rythme de tes pas                                 

Et le soleil demain aura cessé de luire

Car je n’ te verrai jamais, jamais grandir

 

Mais… le conditionnel ne se conjugue pas                          

Car il ne vit pas au rythme de tes pas                                 

Et de tout cela je ne verrai jamais rien

Car malheureusement, tu ne verras pas… demain

 

 

 

 

 

 

 

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commentaires

C
On peut trouver la chanson chantée sur Deezer ou pas j’ai envie de l’écouter
Répondre
L
<br /> très beau texte empli de sensibilité qui me touche au plus haut point<br /> <br /> <br />
Répondre
L
<br /> Bonjour, en me baladant, je suis arrivé sur votre blog qui m'interpelle vraiment! je suis également du Rhône et je connais les poètes de Lyon, j'aime beaucoup ce que vous écrivez! à bientôt,<br /> amicalement lucye<br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> Bonjour Lucye. Contente de vous avoir touchée. Cela m'a permis aussi d'aller voir de plus près Les poètes de Lyon... que je ne connaissais pas. Participer au concours, pourquoi pas, un jour... En<br /> attendant, je vous fais toutes mes amitiées Astranéa<br /> <br /> <br /> <br />
R
<br /> Que de tristesse...Je doute que ces paroles soient tirées d'un fait malheureux, mais c'est profond en tout cas...Bien à vous<br /> <br /> <br />
Répondre
P
<br /> Merci Rémy de ce passage dans mon humble univers. Ce texte n'est effectivement pas tiré d'un fait réel mais il aurait pu l'être. Amicalement Astranéa<br /> <br /> <br />